L’année 2017 fut celle du lancement du Portail Chorus Pro, une année riche en actualités autour de la Dématérialisation Fiscale des Factures Fournisseurs. Le début du chemin de Chorus 2017 a permis de poser des bases solides pour un projet Démat Fiscale initié par l’Etat depuis le début du millénaire. Adopter Chorus Pro c’est s’inscrire dans une démarche d’uniformisation et d’unicité des échanges autour d’un document clé pour la pérennité de toute organisation : La Facture Fournisseur.
Sans grande surprise, comme tout projet d’envergure touchant aux habitudes de travail dont l’ambition affichée consiste à relier en un point unique 2 mondes : le Privé et le Public ; l’Homme et la Machine, les débuts furent assez déroutants et le sillon difficile à creuser. Mais à coups d’informations et de patience, couplées à une bonne dose de pratique, d’une amorce timide nous sommes passés à une vraie Communauté Chorus Pro (CCP).
Le CPP a donné le coup d’envoi du passage au 100% numérique dans les collectivités et a révélé l’étendu du chemin restant à parcourir pour travailler dans un environnement de travail entièrement dématérialisé. Parmi les éléments cruciaux nécessitant une attention particulière pour atteindre les objectifs fixés par la Démat elle-même, nous avons relevé les points suivants :
Nous savons aujourd’hui que le retard des paiements constitue un véritable fléau pour les TPE et PME dont la pérennité s’en retrouve fortement menacée. En effet, le retard des paiements est la cause de 25% des faillites des TPE et indépendants en France. Grâce au Portail Chorus Pro, en l’espace d’une année le délai moyen de paiement des collectivités à leurs fournisseurs après réception d’une facture, a été ramené à 20 jours, soit une réduction moyenne de 46%.
En décembre 2017, 73% des entreprises qui émettent des factures sur Chorus Pro sont des PME, elles envoient 20% du volume
total de factures transmis sur le portail. Et en octobre 2017 8% d’ETI avaient déjà dématérialisé leurs factures
à destination de l’Etat.
Bien que la date limite pour envoyer leurs flux soit fixée à 2018, ces entreprises concernées par l’échéance
du 1er janvier 2018 (pour les ETI) et du 1er janvier 2019 (pour les PME) ont largement anticipé ces dates.
Il est vrai que l’anticipation est à la dématérialisation ce que la pratique est au savoir-faire, donc il
ne sera jamais trop tôt pour prendre le chemin de la Facture Electronique !
Le mode EDI semble le plus prisé par les fournisseurs pour transmettre leurs factures : 85% des GE, 75% des ETI et 33% des
PME utilisent ce mode.
Pour connaître le mode de transmission le plus adapté à votre situation,
visitez notre page.
Malgré un recours accru au mode EDI intégrant le format XML, nous constatons que le format de facture qui
circule le plus demeure le PDF, il représente 30 à 40% des factures.
En effet, le XML appelé aussi le flux pivot, un format enrichi contenant un maximum d’informations de la facture sous forme
structurée, permettant ainsi aux systèmes d’information de procéder à une intégration et un rapprochement
automatisé n’est pas aussi répandu que l’on pourrait le croire.
Pourquoi ?
Le format XML est très adapté pour être lu et exploité par les outils informatiques mais il demeure assez
aride pour le commun des mortels.
D’où la naissance de la Factur-X, 2 types de facture en 1 : une facture structurée selon la norme sémantique
et une en PDF. La Facture-X est composée d’un code qui convient aussi bien à l’Homme qu’à la Machine : il
est lisible par les 2, sans conversion.
Affaire à suivre…
En outre, si vous passez par un éditeur pour l’automatisation de l’envoi de vos flux de factures, assurez-vous qu’il ne soit pas limité à la production de PDF mais qu’il intègre bien la normalisation des données de routage permettant un traitement optimal des factures ainsi que la structuration de la donnée.